Le viaduc de Millau, inauguré le
16/12/2004 par Jacques Chirac,
constitue le dernier maillon de l’autoroute
A75-E11 qui relie Clermont-Ferrand à Béziers.
Son concepteur est Michel Virlogeux (Français)
et son dessinateur Sir Norman Foster (Anglais).
Au premier janvier 2005 et jusqu’à la
construction qui le supplantera, c’est le viaduc
de tous les records. Contrairement à ce que l’on
pourrait croire, il n’a pas coûté un centime aux
contribuables Français. En effet, la facture
(310 m€ ou 2,03 MF) a été réglée par le groupe
Eiffage moyennant une concession de 78 ans (3
ans de construction et 75 d’exploitation). Ce
qui est un bel exemple des vertus du
libéralisme. En outre, le viaduc de Millau est
un exemple d’ouvrage monumental qui, n’en
déplaise aux écologistes Khmers-verts, n’altère
pas l’environnement. Que ce soit du point de vu
de la faune, de la flore ou encore du paysage.
Au niveau de ses caractéristiques,
c’est un viaduc multihaubané qui repose sur sept
piles. Sa construction n’a nécessité que trois
années mais ce fut au prix de techniques à la
pointe de la technologie (GPS, Ordinateurs et
logiciels puissants…).
La fabrication du viaduc s’est
notamment faite par « lançage ». Une fois les
sept piles achevées, le tablier a été lancé
depuis chaque extrémité. Par poussages
successifs, les deux morceaux du tablier, lancés
de part et d’autre du viaduc ont fini par se
rejoindre à 270 m au dessus du Tarn.
La réussite technologique de
cet ouvrage a des répercussions importantes : le
savoir faire Français en matière de
constructions de grande ampleur est confirmé. Il
est à mon goût indéniable que le viaduc de
Millau constitue une vitrine technologique, et
cela est corroboré par le choix de ce projet. En
effet, il existait des options différentes qui
n’auraient pas nécessité un tel ouvrage. On peut
donc dire que les dirigeants socialistes de
l’époque qui ont décidé du lancement du projet
ont fait le choix, une fois n’est pas coutume,
de « la grandeur de la France ». |