|
| |
| |
|
Introduction
Tout
d'abord, en suivant l'opinion générale, ce qui correspond à l'avis que nous
avons via la conscience spontanée, nous pouvons être amenés à penser que
l'histoire serait un médicament qui aiderait à mieux vivre. Cependant, avec le
strate supérieur de la conscience qu'est la conscience réfléchie, qui analyse
les affirmations de notre conscience spontanée, nous pourrions voir que
l'histoire fut plus un poison qu'un médicament pour mieux vivre. ce pose donc
un problème majeur: sous quelles
conditions l'histoire peut-elle se révéler être source de vie meilleure? En
effet, quels sont les bienfaits de l'histoire qui nous procurent une vie
meilleure? A contrario, quand peut-elle ne pas se révéler amélioratrice de
notre vie voire même un mal pour cette dernière? Et enfin, à quelles
conditions l'histoire se révèle-t-elle être un médicament pouvant permettre
de mieux vivre?
L'enjeu est immense: en effet, si l'histoire est source de vie meilleure, ou du
moins si on arrive qu'elle le devienne, cela permettrait d'améliorer la
situation, la vie (dans de nombreux domaines tels que financier, sentimental,
physique) de milliards d'être humains! Pour la dernière partie, pour apporter
réponse à la problématique,, nous feront usage du plus haut strate de notre
conscience: la conscience morale; En effet, alors que la conscience réfléchie
analyse et nuance les affirmations de la conscience spontanée, la conscience
morale fait une synthèse des deux premiers strates de la conscience. Telle un
juge, elle va statuer et rendre son verdict lequel constituera la clef du
devoir.
|
|
|
Remarque:
Ce sujet est l'exemple du fait que connaître son cours est parfois important!
Cependant, il est possible de réaliser cette dissertation sans cour, cependant,
ça peut faire aïe!
|
Développement
I)
Dans quelle mesure l'histoire se révèle être source de vie meilleure
a)L'histoire source de
culture, la connaissance / L'argument Historique
En regardant
derrière nous nous pouvons en tirer des leçons pour notre vie présente et
future. En relatant les pires méandres que l'humanité a connu, l'histoire
évite que certains refassent des atrocités.
b)Les trois types d'histoire
Il existe trois
types d'histoire. Chacune permettant de guérir une ou des maladies du moi.
-L'histoire monumentale
Elle consiste à
raconter à une personne la vie des gens qui se distinguèrent et devirent
célèbres alors qu'à l'origine ils sont partis de rien. Ainsi, la personne
peut voir qu'elle peut faire aussi bien que Jeanne d'Arc, Napoléon...
L'histoire monumentale permet donc de soigner le manque de confiance en soi.
-L'histoire traditionnelle
Elle permet de
résoudre le problème de la solitude. En effet, une personne qui se sent seule
peut prendre conscience qu'en fait, elle ne l'est pas. En regardant un tableau
ayant appartenu à plusieurs de ses ancêtres elle sentira, non pas une
présence physique, mais un soutient psychologique. Ainsi, lui raconter les
traditions familiales, la vie de ces ancêtres ôtera à la personne se
solitude.
-L'histoire critique
Enfin, il y a
l'histoire critique qui elle, permet, dans certains cas, à déculpabiliser une
personne vis-à-vis de son passé. Prenons par exemple le cas d'une personne qui
culpabilise car elle croit être la cause du divorce de ses parents. Si on lui
montre qu'elle n'y est pour rien, elle déculpabilisera. Ainsi, le poids du
passé disparaîtra et la personne vivra mieux, et ce, grâce à l'histoire.
Ainsi, elle nous permet de mieux vivre.
-L'histoire
patriotique
Grâce au fait
que l'on apprenne l'histoire de sa patrie, on s'en trouve galvanisé. Avec un
meilleur mental. Cela se rapproche de la méthode qui permet de retrouver la confiance
en soi. Cependant, raconter la splendeur, l'apogée de notre pays, ne permet pas
que de retrouver la confiance en soi. En effet, quelqu'un qui a déjà confiance
en lui tirera aussi des bénéfices: il sera plu heureux, fier et cela se
traduira par une vie plus heureuse. Racontée à tout un peuple l'apogée de
leur patrie peut aussi créer un élan de ferveur. Conférant à tous une vie meilleure.
En outre, cela soude la nation. Laquelle chose est fondamentale pour un
pays.
c)L'histoire source de liberté
En effet, le
fait que les Hommes sachent que d'autres réussirent à posséder la liberté,
fait que tous ceux qui ne possèdent pas ce droit fondamental le
revendiquent. Devenir libre est un des facteurs les plus importants pour mieux
vivre.
d)L'histoire comme révélateur
L'histoire, tel
un film, montre aux Hommes ce qui s'est passé. Ainsi, l'histoire nous montre la
différence entre notre vie actuelle et celle des Hommes passées. Cela est un
révélateur, qui nous montre les avancées voire les reculées.
Transition:
L'histoire serait donc utile pour mieux vivre. Cependant, n'y a-t-il pas danger?
II)
Dans quelle mesure l'histoire se révèle être un poison
En nuançant les
conclusions de notre conscience spontanée, nous allons pouvoir, grâce à la
conscience réfléchie, voir en quoi l'histoire n'est pas source d'amélioration
de notre vie, voire même plus grave: qu'elle peut dégrader, rendre notre vie
moins agréable à vivre.
a)L'argument Historique
L'argument
historique est souvent mauvais. Car "l'histoire contenant tout, elle ne
contient rien" (Paul Valéry). Ainsi, l'ériger en précepte est
pernicieux.
b)Les trois types d'histoire
-L'histoire monumentale
En faire trop
provoque un trop plein de confiance en soi. Ce qui emmène des sentiments
belliqueux.
-L'histoire traditionnelle
Elle est source
d'intégrisme. car trop répéter les traditions, prendre le passé pour sermon
est mauvais. Ainsi, l'évolution est de facto freinée. Et les gens devenus
intégrisant se voient rejetés pas les autres.
-L'histoire critique
Enfin,
l'histoire critique, si elle est trop dispensée mène à procurer aux gens un
esprit trop critique. Qui n'a qu'une idée: critiquer. Laquelle chose n'est pas
constructive!
-L'histoire
patriotique
Elle peut mener
à un sentiment collectif emplis de bellicosité. Ce qui peut provoquer des
guerres.
En outre, elle peut être source de rancœurs. Car enseigner les défaites aux
jeunes d'une nation peut soit les abattre (psychologiquement) soit les remonter
à bloc. Cela étant dangereux!
c)L'endoctrinement
Qui dit
histoire à forte dose peut dire endoctrinement. laquelle chose est source de
grands dangers.
d)L'histoire source de liberté
Certes, mais la
liberté n'est pas source de meilleure vie!
e)L'histoire: illogique
En effet,
l'histoire est illogique. Du moins elle n'a pas encore été trouvée. Ainsi, on
peut dire que l'histoire ne permet pas d'anticiper les évènements et ainsi ne
permet pas de mieux vivre.
Transition:
Ainsi, selon les cas, l'histoire peut se révéler être source de vie meilleure
mais aussi source de maux.
III) A
quelles conditions l'histoire peut-elle permettre à rendre la vie meilleure?
Tel
un juge, la conscience morale va dès lors rendre son verdict, sa sentence. Nous
allons voir les conditions qu'il faut réunir pour que l'histoire soit source de
vie meilleure.
a)Les trois types d'histoire
-L'histoire monumentale
-L'histoire traditionnelle
-L'histoire critique
-L'histoire
patriotique
Ces quatre
types d'histoire doivent être dispensées à bonne dose: ni trop forte ni trop
faible. En effet, une trop faible dose ne produit pas d'effet . Une trop forte
dose rend l'Homme dangereux, belliqueux. Cela
étant partiellement du à l'endoctrinement. En effet, L'Homme est un loup pour
l'Homme" (Hobbes) et "La
où force domine, raison n'a pas de lieu".
b)Il faut des bons historiens
Les historiens
doivent respecter: "Un historien n'est
d'aucun temps ni d'aucun pays: quoi qu'il aime sa patrie, il ne la flatte jamais
en rien" (Fénelon) et Thucydide est à
mon grès le vrai modèle des historiens. Il rapporte les faits sans les juger,
mais il n'omet aucune des circonstances propres à nous en faire juger par nous
même" (Rousseau).
c)Il faut réfléchir sur
l'histoire
Il ne faut pas
apprendre bêtement. Il faut comprendre ce qu'on apprend.
Conclusion
Les
conditions sous lesquelles il semble que l'histoire, telle un médicament,
permet de mieux vivre sont les suivantes: il faut qu'elle soit enseigner,
dispensée à des doses appropriées. En effet, trop est mauvais, tout comme pas
assez. En outre, il faut réfléchir à l'histoire, méditer son sens, tenter
d'y retrouver des leçons. Cependant, l'utilité de l'histoire reste à prouver:
en effet, il n'est pas assuré que notre vie ait besoin de l'histoire mais pas
davantage qu'elle puisse s'en passer. Quand à Nietzsche, il dit qu'il est
difficile d'évaluer "l'utilité et les inconvénients de l'histoire pour
la vie". Reste en suspend une question: dans le cas où l'histoire soit
utile pour l'Homme, il faut l'enseigner à des doses appropriés, et la
méditer. Seulement, qui peut, à la manière d'un médecin, choisir les doses?
Est-ce les historiens, les politiques ou alors les philosophes? | |
|
