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Introduction
L'histoire nous apprend-t-elle à vivre? En faisant usage de
notre conscience spontanée qui correspond à l'opinion généralement pensé,
nous sommes amenés à constater que l'histoire recèle d'une immensité de
faits historiques. Et qu'à chaque action, à chaque jour voire à chaque heure
il est possible de prendre exemple, de s'aider de faits historiques pour
apprendre à vivre. Cependant, notre conscience réfléchie, qui nous permet de
nuancer les conclusions de notre conscience spontanée, de les confronter et de
chercher la vérité de celles-ci va jouer son rôle en effet, si l'histoire
nous apprend à vivre, comment se fait-il que certains qui la connaissent
recommetent(néologisme de benjamin MONTEIL) des erreurs déjà reproduites maintes
fois dans l'histoire? Dans ce cas, elle ne les a pas apprit à vivre. Le problème
est donc le suivant l'histoire possède moult faits historiques, faits auxquels
on pourrait s'identifier. Or, les atrocités de l'histoire se reproduisent de
façon récurrente, comme si l'Homme ne savait pas toujours lire l'histoire. En
effet, il a le livre de cuisine pour apprendre à faire un bon plat, pour
apprendre à vivre mais il arrive régulièrement qu'il échoue dans le façonnement
du gâteau.
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Pourquoi le plat est-il parfois réussit, parfois raté? Tout cela
nous conduit donc à nous poser trois questions inhérentes au plan du devoir
L'histoire serait-elle le moyen d'apprentissage par excellence regroupant tous
les savoirs? Ou à contrario serait-elle le moyen d'apprentissage par excellence
regroupant tous les savoirs?, ou à contrario serait-elle le recueil de toutes
les maximes utopiques qui loin d'être bénéfique font défaut à l'humanité?
Et enfin, l'ultime question à laquelle la conscience morale va apporter réponse
et qui telle un juge nous permettre d'arbitrer et rendra son verdict alors que
l'histoire est tantôt source d'apprentissage pour les uns et de maux pour
d'autre, quels sont les facteurs qui déterminent si la recette (l'histoire)
apprend à vivre ou pas?
La conscience morale statuera donc sur les conclusions des deux autres strates
de la conscience. Outre le problème, ce sujet pose une question pleine de
conséquences un enjeu. Celui-ci est l'utilité de l'histoire ainsi que sa
capacité à être source de liberté.
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Développement
I)
L'histoire condition sine qua non à l'apprentissage de la vie
a) L'histoire est telle un livre de cuisine qui nous
apprend à vivre et ses recettes sont les faits de l'histoire.
ex1 une personne qui a pour dessein d'accéder à la présidence de la république,
pour y parvenir peut consulter les livres d'histoire et ainsi s'inspirer de la
vie de quelqu'un qui y ait parvenu (rejoint l'histoire monumentale, et ainsi le
sujet a confiance en soi quand on lui raconte la réussite de gens qui sont
partis de là ou il peut)
ex2 une personne qui a une fonction importante, quand elle veut prendre une décision
majeure, elle peut s'inspirer de fait historiques. Ainsi elle évite de refaire
des erreurs que d'autre ont jadis commise.
b) Elle apprend à vivre car "l'historique est
une miroir ou l'homme se voit tout entier" (Rousseau) Ainsi l'histoire se
transforme en autocritique
--»L'histoire nous éduque
ex :De par la connaissance de l'homme, et de la cruauté qui anime depuis
qu'il est homme, l'histoire peut permettre à l'homme de vivre (mieux) et ainsi
de lui apprendre ne pas reconnaître des actes tels que ceux connus durant la
seconde guerre mondiale et la guerre froide (Goulags, camps d'extermination)
c) L'histoire nous apporte la culture et ainsi nous
apprend à vivre car sans culture, l'homme ne connaîtrait que trop peu de
choses voire rien. De plus, l'homme peut s'en servir pour se perfectionner
ex :La culture Romaine et Grecque apprise grâce à l'histoire de cette
civilisation est pour nous indispensable. Sans la connaissance de celle-ci, la
société serait réduite à peu. En outre, la culture est le ciment d'une
civilisation.
d) L'histoire nous apprend la liberté en désignant
le devenir passé des hommes cette liberté est source d'apprentissage.
ex Les gens libre acquièrent plus de savoir, appréhendent davantage quand ils
sont libres. Une personne sur protégée sera moins apte à apprendre.
e) L'histoire nous apprend à vivre en nous donnant de la confiance en soi, en
nous permettant de pouvoir faire abstraction du poids du passé voire de la
solitude. C'est en guérissant les Hommes de ses maux qu'elle lui permet de
faire mieux face au futur. Laquelle chose est un élément clef dans
l'apprentissage de la vie.
ex
-L'histoire monumentale
-L'histoire traditionnelle qui parle aux individus de leurs racines et leur
permet ainsi d'échapper à la solitude.
-L'histoire critique qui permet de déculpabiliser en lui démontrant
historiquement qu'il n'est pas coupable de ce qu'il croit inconsciemment
Transition Seulement, trop d'histoire a pour effet de produire su scepticisme.
II) L'histoire apprend nullement à vivre, et va même
jusqu'à élaborer des maximes jamais appliquées
a) L'histoire est un outil dangereux, il n'apprend pas
à vivre mais engendre de faux souvenirs, entretient des rancœurs et
"conduit au délire des grandeurs ou à celui des persécutions"
(P.Valéry de l'histoire)
ex Les guerres, les génocides et les crimes contre l'humanité (les exemples ne
sont pas durs à trouver Goulags, shoah, massacre des indiens et des aborigènes,
traite des noirs...)
b) L'histoire ne repose pas sur des observations
directes mais sur des éléments qui ne sont plus. Cela conduit à un cruel
manque d'objectivité.
ex Peut induire en erreur et amener à refaire des erreurs. Par exemples, les
crimes du communisme ne sont pas dispensés aux lycéens,à cause du manque
d'objectivité de moult historiens Français. Ainsi, si un jeune adhère dans un
parti communiste, il n'est pas au courant des dizaines de millions de mort qu'a
induit ce système. D'ou utilité de dispenser l'histoire en étant objectif!
c) "L'histoire contenant tout, elle ne justifie
rien" P.Valéry le PS man
ex Prenons le cas de deux politiciens qui sont en plein débat. L'un trouvera
dans l'histoire un exemple qui corroborera sa thèse, l'autre fera de même.
Pourtant, au moins l'un des deux¨ a tord.
d) "Peuples et gouvernants n'ont jamais rien
appris de l'histoire" et "n'ont jamais agit suivant les maximes qu'on
aurait pu en tirer" Hegel, Leçons sur la philosophie de l'histoire
ex1 A l'issu de la 2¬ guerre mondiale il aurait été intelligent, logique de
ne pas faire de guerre froide mais ce nu fut le cas.
ex2 Lorsqu'un pays est libéré, il arrive souvent que les résistants se
disputent. Ce qui est paradoxal et bête.
e) Si l'histoire apprenait à vivre , il y a eu
tellement de générations d'hommes, que le monde se serait petit à petit
bonifié, tel un bon vin, et de facto le monde serait parfait. or ce n'est pas
le cas.
f) On ne peut calquer ce qui fut dans le passé sur ce
qui a lieu dans le présent. En effet, les événement de sont jamais
rigoureusement les mêmes.
ex Mussolini voulait refaire l'Empire romain, il a échouait, et de quelle manière!
Tout simplement car la situation de l'Italie de ª200 av JC est différente de
celle en 1940.
Transition L'histoire peut donc se réveiller inutile ou encore mauvaise.
III) Les facteurs qui font que les uns savent
apprendre de l'histoire et que les autres non
a) Pour que l'histoire nous apprenne à vivre, il faut
exercer sur celle ci un regard critique.
ex1 Des pans entiers de l'histoire sont nullement neutres et prennent part de façon
inconsidéré
ex2 Dans 1984, de George Orwell, il dit " qui contrôle le passé contrôle
le futur". Ainsi, ne pas exercer sur l'histoire un regard critique est
source de diminutions de ses propre libertés.
b) Il ne faut pas apprendre à vivre qu'avec
l'histoire, elle ne doit être qu'un ingrédient dans la recette.
ex Tous les grands présidents, ont certes su ne pas refaire les mêmes erreurs
que leur prédécesseurs mais ont surtout du adapter l'histoire et y ajouter
leur grain de génie. Lequel est inhérent aux "Grands"
ex Le cuisinier doit certes appliquer une recette mais il doit aussi, dans une
certaines mesure, l'accommoder, à sa sauce...
Conclusion
Dans la première partie du devoir nous
sommes vite allés en besogne, la conscience spontanée fut donc source
d'erreurs. En effet, nous avons dit que l'histoire est toujours intéressante
pour apprendre à vivre. C'est de part la conscience réfléchie (dans la
seconde partie) que nous pûmes distinguer qu'elle pouvait se révéler
dangereuse voire mortelle si elle est entre de mauvaises mains!
C'est grâce à la conscience morale que nous arrivâmes à trouver la solution
du problème, problème d'une ampleur considérable l'histoire apprend à vivre
à différentes conditions tout d'abord à condition que l'on y ajoute notre
dose d'ingéniosité, notre grain de sel. C'est à dire qu'il faut s'appuyer sur
les traditions, sur ce qui fut produit de meilleur. Sinon à chaque génération
on retomberait à zéro.
Ceux qui ne réussissent pas leur plat, leur vie avec le livre qu'est l'histoire
sont dont ceux qui ne savent pas la lire, pas la réaliser (la recette).
Cependant, des mal intentions qui veulent devenir les personnages politique les
plus ignobles de tous les temps peuvent se sévir de l'histoire en effet, tels
des sorciers qui utilisent des livres ou il y a des recettes mortelles, des
personnages peuvent apprendre des mauvais exemples de livres. Et ainsi, en exerçant
sur ces faits historiques un regard critique, en les réadaptant et en leur
ajoutant un "grain de sel" machiavélique, ils peuvent parvenir à
leur dessein être l'homme le plus ignoble, le plus meurtrier de l'histoire de
l'humanité. Hitler ou Staline sont les exemples de ce danger. Faut-il pour
autant cacher les déboires de l'humanité pour éviter que ce genre de
personnes arrivent au pouvoir ou faut-il tout montrer au risque de revivre, et
ce de façon récurrente, les atrocité qu'à connu le monde? | |
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